The Peel Sessions

Side 1:

  1. Secret Side (4:05)
  2. No One Is There (4:05)

Side 2:

  1. Janitor of Lunacy (4:35)
  2. Frozen Warnings (4:45)
Janitor of Lunacy

Janitor of Lunacy
(Nico)

Janitor of lunacy
Paralyze my infancy
Petrify the empty cradle
Bring hope to them and me

Janitor of tyranny
Testify my vanity
Mortalize my memory
Deceive the devil's deed

Tolerate my jealousy
Recognize the desperate need

Janitor of lunacy
Identify my destiny
Revive the living dream
Forgive their begging scream

Seal the giving of their seed
Disease the breathing grief

UK 12inch Peel Sessions Strange Fruit SFRCD 064
UK 12" Strange Fruit SFPS064
1988-10-30
« Details »

Recorded at BBC Maida Vale Studio 4, Delaware Road, London, 1971-02-02
Producer: John Walters. Engineer: Bob Conduct

Nico chanteuse, Indian pump organ

First transmission 1971-02-20 on programme Top Gear.

Liner Notes

L'homme de l'ombre
Tous les soirs, depuis 20 ans, John Peel, sa barbe brune, sa voix grave et vibrante, son accent de fan du Liverpool FC, présente le futur du rock Britannique. De T. Rex à Cure, des Damned à Aswad, de Pink Floyd à Joy Division et New Order, de Jimi Hendrix aux Smiths, il a toujours été le premier à croire en eux et à leur donner leur chance, sur BBC One. C'est que le «jock» le plus respecté du pays — qui se targue d'écouter chacune des cassettes qu'on lui envoie — s'est fixé pour mission de retoucher inlassablement le paysage sonore de Grande-Bretagne.

Ce fut lui, il y a douze ans maintenant, qui ouvrit l'antenne aux punks, comme il l'avait fait quelques années plus tôt pour le reggae. Alternatif par choix et par vocation, son travail inestimable n'a jamais reçu la reconnaissance éclatante qu'il mérite. Les Peel Sessions viennent aujourd'hui témoigner de son immense contribution à la vitalité du rock anglais, en nous permettant d'assister aux premiers pas de formations historiques capturées dans les conditions idéales: live, tout d'abord, puisque c'est la règle du John Peel Show, et surtout à un moment précoce de leur développement quand la passion, la fraicheur sont palpables, et l'émotion (le trac ?) est à son comble, bien avant qu'un professionnalisme consommé ne vienne effacer toute cette touchante timidité.

Pour beaucoup c'était la première fois. C'est unique et inoubliable, et bien sûr, ça n'a pas de prix.

Un disciple.

                                                 Yves Bigot

© 1996-2011
Serge Mironneau